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Obama : un prix Nobel de la Paix pour préparer la guerre

30 Septembre 2015 , Rédigé par Mar.Ham.Dav Publié dans #NWO

Obama : un prix Nobel de la Paix pour préparer la guerre

L'administration Nord Américaine, actuellement dirigée par un prix Nobel de la paix, offre 20 bombes nucléaires à l'Allemagne pour qu'elle se protège du danger croissant que représente la Papouasie Nouvelle Guinée; un pays peuplé de cannibales. La Russie n'est donc pas visée du tout, mais alors pas du tout par ce nouveau déploiement d'armes de destruction massive, parole de scout.

Source : http://francais.rt.com/international/7250-armes-atomiques-usa-allemagne

Alors que le Bundestag avait demandé le retrait des armes atomiques américaines d’Allemagne, un nouvel accord permet aux Etats-Unis de stocker vingt armes atomiques supplémentaires en Europe : une initiative très mal perçue du côte Russe. " D’ici quelques semaines l’arsenal américain en Allemagne va croître de manière significative ". C'est en effet ce qu'a rapporté la chaîne de télévision allemande ZDF, qui a récemment annoncée que les Etats-Unis s’apprêtaient à importer sur leur territoire, vingt bombes nucléaires, chacune quatre fois plus puissante que celle d'Hiroshima. Evidemment, ce nouvel envoi américain suscite la controverse, ainsi pour l’ancien ministre de la Défense allemand, Willy Wimmer (membre du parti d’Angela Merkel) : " Ces nouvelles options d’attaque contre la Russie sont clairement une provocation à l’encontre de nos voisins russes ". Cette décision validée par Angela Merkel fait même dire à certains médias allemands que la chancelière va à l’encontre du Bundestag, le parlement aillant en effet estimé que, selon la volonté d’une large majorité d'Allemands, les Etats-Unis devaient retirer leurs armes nucléaires du sol Allemand dés que possible.

Evidemment, ce nouveau déploiement d'armes (de destruction massive) américaines a de quoi préoccuper la Russie. La porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, Maria Zakharova, a d'ailleurs expliquée que selon Moscou, l’arrivée de ces nouvelles bombes nucléaires sur le sol Européen serait une claire violation des articles 1 et 2 du traité relatif à la non-prolifération des armes nucléaires.

Quoi qu'il en soit, le débat sur les armes atomiques américaines présentes en Europe dure déjà depuis de longues années. Il faut savoir que depuis la guerre froide, les États-Unis d'Amérique stockent de nombreuses têtes nucléaires dans les bases de l’Otan Européennes, et qu'au pic de la guerre froide, il y en aurait eu jusqu'à 500. Cependant, la fin de la rivalité avec l’Union Soviétique n’a pas mis fin à la volonté américaine de maintenir ce type d'armes sur le vieux continent. En 2010 il était encore question de 200 bombes, lorsque, contre l’avis d’Angela Merkel qui s'opposait (et s'oppose toujours) au départ des armes atomiques américaines, le chef de la diplomatie allemande de l’époque, Guido Westerwelle, avait exigé que soit respecté la volonté émise de longue date, par de nombreux partis politiques et une bonne partie de l’opinion publique Allemande, de voir les armes nucléaires américaines quitter leur territoire. Cette demande était aussi soutenue par quatre pays du nord de l'Europe, à savoir : la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas et la Norvège.

Mais c'était sans compter sur la détermination de la secrétaire d'état américaine, Hillary Clinton, qui avait alors " tué dans l’œuf " cette volonté émise par un certain nombre de pays européens, de s’émanciper des États-Unis : " L’Otan restera une alliance nucléaire aussi longtemps qu’il subsistera des armes nucléaires ", avait ainsi affirmé la candidate à la primaire démocrate pour les élections présidentielles américaines.

Craignant que le départ des États-Unis ne pousse d’autres pays européens à tenter d’obtenir l’arme atomique, la France et la Grande-Bretagne avaient alors aussi soutenu les Américains, appuyant de ce fait les voisins européens de la Russie qui dénonçaient de leur coté, le possible départ des armes Nord Américaines.

Si le débat existe toujours en Allemagne, force est de constater qu’Angela Merkel semble quand à elle se ranger constamment du côté des partisans d’un soutien visible et sans faille, envers la politique nucléaire européenne menée par l'OTAN, politique que semble déterminer l'administration Nord Américaine de façon quasi unilatérale.

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